Ciné-débat ! Mardi 24 janvier à 20h

Classé dans : Nos témoignages | 2

La Beauce, le glyphosate et moi, un film d’Isabelle Vayron

Au Collectif 12 – 174 boulevard du Maréchal Juin 78200 Mantes la jolie

SYNOPSIS

Personne ne veut de résidus de glyphosate dans son assiette. Mais j’habite au cœur de la Beauce et mes voisins agriculteurs ne veulent pas s’en passer : interdire le glyphosate les obligerait à le remplacer par d’autres herbicides, à consommer plus de carburant pour labourer, à voir leurs champs envahis de mauvaises herbes et leurs rendements s’effondrer. Sans compter qu’ils ne sont pas vraiment convaincus que le glyphosate soit dangereux pour la santé. Comme je les ai côtoyés pendant deux ans, ils m’ont presque convaincue. Presque.

UNE QUETE PERSONNELLE

Le documentaire prend la forme de la quête personnelle d’une habitante de la Beauce, journaliste, qui souhaite se renseigner sur les pratiques agricoles de ses voisins. Elle les interroge sur les dangers du glyphosate controversé et permet d’avoir des points de vue diversifiés (des agriculteurs défenseurs du glyphosate aux agriculteurs en bios). Le film soulève de nombreuses thématiques : santé publique, course au rendement, rôle des politiques publiques, responsabilité commune ou individuelle.

LE GLYPHOSATE

C’est quoi ?

C’est un herbicide total : il tue toutes les plantes sans distinction.
Il est l’herbicide le plus utilisé dans le monde et dans l’Union européenne depuis plusieurs décennies. C’est cette molécule qui compose le fameux Roundup de Bayer-Monsanto, qui en est le producteur exclusif.
Il est appliqué de préférence en amont des cultures, mais certains pays (notamment en Amérique du Nord et du Sud) autorisent aussi son utilisation après les semences, sur les cultures OGM résistantes au glyphosate.

Ce que disent les études

Selon les mesures de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, le glyphosate est présent dans l’eau, dans 20 % des sols européens, dans nos urines et même parfois dans l’air.
En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS analyse des centaines d’études scientifiques sur le glyphosate et conclut que la substance est probablement cancérogène2 chez l’homme. Selon l’Institut national de recherche médical sur la santé, le pesticide pourrait être considéré comme un perturbateur endocrinien

PLUS DE RENSEIGNEMENTS

lesbiocoopains[at]bioocopdm.fr
Par téléphone : 07 52 06 87 10

2 Responses

  1. Claude ALBERT

    Bonjour,
    J’ai assisté en mai 2022 à une conférence donnée par un membre éminent de l’agriculture dont je tairai le nom.
    Parmi des sujets généraux sur les plantes et les différentes cultures dans le monde sur lesquelles il n’y avait rien à redire, ce monsieur a parlé du glyphosate. A ma grande surprise, il a cité une dizaine de laboratoires dont 9 disaient que le glyphosate ne présentait pas de risque avéré et un seul le contraire. N’ayant pas d’éléments sous la main pour lui répondre, j’ai seulement émis le doute sur les conflits d’intérêts éventuels, ce qu’il a balayé d’un revers de main.
    Par ailleurs cette même personne qui est également exploitante a dit qu’elle avait ms une partie de sa propriété en agriculture biologique, pour la raison que c’était plus lucratif.
    Je suis parti avant la fin de la conférence assez éberlué et n’ayant pas les éléments de répartie.
    Qu’en pensez-vous ?
    Avec mes cordiales salutations
    Claude ALBERT

    • adminbiocoopains

      Bonjour,
      Merci pour votre message fort intéressant ! Je ne suis pas la plus à même de répondre avec précisions et arguments, je vous propose donc de venir mardi 24 janvier afin d’en discuter directement avec les différents intervenants présents (des agriculteurs, des enseignants, une ingénieur agronome…). Au plaisir de vous rencontrer. Myriam

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