La Beauce, le glyphosate et moi, un film d’Isabelle Vayron
Au Collectif 12 – 174 boulevard du Maréchal Juin 78200 Mantes la jolie
SYNOPSIS
Personne ne veut de résidus de glyphosate dans son assiette. Mais j’habite au cœur de la Beauce et mes voisins agriculteurs ne veulent pas s’en passer : interdire le glyphosate les obligerait à le remplacer par d’autres herbicides, à consommer plus de carburant pour labourer, à voir leurs champs envahis de mauvaises herbes et leurs rendements s’effondrer. Sans compter qu’ils ne sont pas vraiment convaincus que le glyphosate soit dangereux pour la santé. Comme je les ai côtoyés pendant deux ans, ils m’ont presque convaincue. Presque.
UNE QUETE PERSONNELLE
Le documentaire prend la forme de la quête personnelle d’une habitante de la Beauce, journaliste, qui souhaite se renseigner sur les pratiques agricoles de ses voisins. Elle les interroge sur les dangers du glyphosate controversé et permet d’avoir des points de vue diversifiés (des agriculteurs défenseurs du glyphosate aux agriculteurs en bios). Le film soulève de nombreuses thématiques : santé publique, course au rendement, rôle des politiques publiques, responsabilité commune ou individuelle.
LA REALISATRICE
Isabelle Vayron
Après des études en journalisme, Isabelle Vayron devient photographe puis fait le tour de monde. Elle réalise de nombreux reportages photos et documentaires, notamment pour Thalassa.
LE GLYPHOSATE
C’est quoi ?
C’est un herbicide total : il tue toutes les plantes sans distinction.
Il est l’herbicide le plus utilisé dans le monde et dans l’Union européenne depuis plusieurs décennies. C’est cette molécule qui compose le fameux Roundup de Bayer-Monsanto, qui en est le producteur exclusif.
Il est appliqué de préférence en amont des cultures, mais certains pays (notamment en Amérique du Nord et du Sud) autorisent aussi son utilisation après les semences, sur les cultures OGM résistantes au glyphosate.
Ce que disent les études
Selon les mesures de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, le glyphosate est présent dans l’eau, dans 20 % des sols européens, dans nos urines et même parfois dans l’air.
En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS analyse des centaines d’études scientifiques sur le glyphosate et conclut que la substance est probablement cancérogène2 chez l’homme. Selon l’Institut national de recherche médical sur la santé, le pesticide pourrait être considéré comme un perturbateur endocrinien.
PLUS DE RENSEIGNEMENTS
lesbiocoopains[at]bioocopdm.fr
Par téléphone : 07 52 06 87 10
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